Comment rester présent dans la vie de votre communauté toute l’année ?
Bien que ses missions se diversifient et évoluent de plus en plus, il est important de rappeler le coeur de métier du Community Manager : animer et fédérer ses communautés.
Pour cela, une de ses première missions réside dans la définition d’une stratégie de contenu sur le web et les réseaux sociaux de la marque. De cette stratégie doit découler la ligne éditoriale, les thématiques à aborder, la cible visée, le rythme de publications et le choix de la tonalité.
Difficile toutefois de proposer tout au long de l’année du contenu original et innovant.
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Comment le Community Manager peut-il maintenir l’intérêt de sa communauté jour après jour, mois après mois ?
- Programmer ses publications »
- S’inspirer des temps forts »
- L’art du newsjacking »
- Pratiquer de la curation »
- Animer par le jeu »
- Rencontrer sa communauté IRL »
1 – Programmer ses publications
A l’ère du contenu roi, le Community Manager et/ou Social Media Manager, se doit de consacrer une partie de son temps à la création de contenu originaux propres à sa marque: photos, jeux, concours, promotions, tutoriels, articles… Ce temps consacré au contenu est du temps pris sur l’animation en tant que telle de la communauté. Il dispose heureusement d’outils qui peuvent lui faciliter la vie au quotidien.
En programmant ses publications sur ses réseaux sociaux via des outils tels que Buffer, Tweetdeck, Hootsuite, il peut donc rester constamment actif auprès de sa communauté. Il faut toutefois contrôler ses programmations pour en tirer le meilleur.
Voir Comment programmer ses publications Twitter ? »
Le Community Management requiert une maîtrise du contenu diffusé :
Grâce à la planification de posts, le Community Manager s’assure une présence récurrente sur les réseaux sociaux. Reste à en définir le contenu…
2 – S’inspirer des temps forts
L’année compte son lot de temps forts : Noël, Saint-Valentin, Pâques, Vacances d’été… Les communautés sont généralement plus actives en période de temps forts car cela signifie souvent qu’elles pourront bénéficier d’offres spéciales.
Pour les marques, ces dates sont souvent liées à des moments de croissance du chiffre d’affaire. Elles sont d’ailleurs nombreuses à renforcer leur communication lors de ces temps forts. Ce sont donc pour le CM tout autant d’occasions de créer ou d’entretenir la relation avec leur communauté.
L’animation Twitter d’Oasis pour la Saint-Patrick
Encore un coup à finir avec la gueule de noix ! #StPatricksDay pic.twitter.com/VJZUfogZdn
— Oasis (@oasisbefruit) 17 Mars 2015
Chaque temps fort peut être accompagné d’une animation originale sur le site de la marque ou ses réseaux sociaux. Ainsi, planifier ses animations à l’avance peut faire gagner un temps précieux : une sélection de cadeaux pour la Fête des mères, un jeu de piste virtuel pour Pâques, un concours photos de vacances d’été ou encore un Calendrier de l’Avent pour Noël… Tout cela peut être intégré à l’avance dans le calendrier éditorial.
Intégrez les temps forts à votre calendrier »
Exemple d’animation temps fort : Le Quiz du Tour de France
3 – L’art du newsjacking
Entre tous ces temps forts et les contenus propres, les marques peuvent profiter d’événements liés à l’actualité pour gagner en visibilité auprès de leur communauté.
Newsjacking, kézako ? Le newsjacking consiste à se servir d’une actualité qui buzz pour rebondir et mettre en avant sa marque sur les médias sociaux. La marque aspire ainsi une partie de l’audience ciblée par l’actualité principale. Un bon newsjacking va permettre d’augmenter significativement le taux d’engagement autour de la marque. Mais attention au newsjacking raté !
Le Tweet de Darty sur Nabilla en prison n’a pas eu l’effet désiré auprès des fans…
Le newsjacking demande une très grande réactivité de la part de la marque. Elle doit réagir les heures suivants l’annonce de l’actualité. Elle doit détourner cette actualité à son profit, ce qui demande un certain parti pris de la part de la marque. Certaines sont devenues maîtres dans l’art du newsjacking, quelques exemples:
A l’approche du bac de Philo, la marque de jus de fruit Innocent joue la carte de l’humour.
[EXCLUSIVITÉ]
On vient de se procurer le sujet du #BACPHILO. Mais chuuuut ne le dites à personne. #Bac2015 #fuite pic.twitter.com/odNCFnAEPg
— innocent France (@innocent_Fr) 17 Juin 2015
Cultura rebondit sur une erreur commise par Nicolas Sarkozy : le livre se nomme 93 et non 1793.
.@NicolasSarkozy Un petit pense-bête pour éviter d'éventuelles erreurs dans les prochains tweets. pic.twitter.com/YFgN3UObuE
— Cultura (@Cultura) 12 Mai 2015
Les marques profitent de la sortie du film tant attendu Jurassic World pour communiquer sur leur marque.
Nous (aussi) nous sommes ouverts aujourd'hui… #JurassicWorld cc @OmarSy pic.twitter.com/cbS7o6bLH0
— Kiloutou (@kiloutou) 10 Juin 2015
Il faut donc être prudent lorsqu’il s’agit de pratiquer le newsjacking et garder en tête qu’on ne peut pas rire de tout.
4 – Faire de la curation
Parfois certains contenus ont déjà été traités par d’autres et ne méritent pas une énième réédition ou alors les sujets sont abordés d’un point de vue plus expert. Dans ces cas là, les marques peuvent décider de ne pas créer du contenu propre et de relayer tout simplement celui déjà existant. Les Community Managers font alors de la curation. Cette curation va permettre à la marque d’être présente sur les médias sociaux grâce sans pour autant diffuser du contenu propre.
Une simple veille active le matin sur le web et les médias sociaux permet de faire le tri sur ce qui est bon ou non à relayer. Il suffit ensuite d’ajouter ces articles à la liste des publications de la journée et le tour est joué. Une des règles de la curation consiste à citer l’auteur du contenu, cela favorise également l’engagement car la publication touchera également la communauté de la personne ou du média cité. Par ailleurs, les contenus partagés doivent être conformes à la ligne éditoriale.
La curation peut être également un moyen de mettre en avant ses ambassadeurs. Sur Pinterest, elle est beaucoup pratiquée par les marques. Les images rassemblées peuvent forger l’identité de la marque. C’est ce que fait notamment la marque de vêtement Asos sur sa board Pinterest.
Il est important d’user de la curation avec parcimonie. Les créations personnelles apportent généralement une plus-value offrant à la marque une meilleure visibilité.
5 – Animer par le jeu
L’environnement crée par le jeu est favorable à l’échange. Ainsi, pour maintenir l’intérêt constant du visiteur, les marques peuvent utiliser le jeu de manière récurrente.
Etam en est un très bel exemple. La marque sollicite très souvent ses fans lors de concours de créativité. Elle en profite pour inciter sa communauté à partager des UGC (User Generated Content) sur les médias sociaux. Ces jeux lui permettent d’augmenter jour après jour sa communauté tout en l’engageant sur de multiples réseaux sociaux : animation sur la page Facebook, Instagram, Twitter…
Proposer des jeux de manière régulière va permettre à la marque de maintenir le contact avec le visiteur. Le jeu va animer la communauté de la marque tout en permettant une récolte des données. Ces données récoltées pourront ensuite être réutilisées dans des campagnes d’emailing par exemple. Campagnes qui pourront promouvoir la sortie d’un nouveau jeu et donc faire revenir les visiteurs sur le site ou les réseaux sociaux de la marque. C’est un excellent moyen pour fidéliser sa communauté.
6 – Rencontrer sa communauté IRL
Rien ne vaut une rencontre IRL (In Real Life) pour renforcer le lien unissant la marque à ses fans. C’est un bon moyen de montrer que l’engagement n’est pas que du côté de l’utilisateur. Le Community Manager peut organiser des rencontres toutes simples allant d’un simple petit-déjeuner à un Meetup. La rencontre IRL permettra de rendre plus concret cette notion de communauté.
Il faut toutefois faire attention de bien évaluer l’engagement de sa communauté avant d’envisager une rencontre IRL.
Blablacar part cet été encore à la rencontre de sa communauté à travers la France avec son BlaBlaTour
