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Gamification : Kontest @ FrenchWeb

Le mardi 28 février, nous étions dans les locaux de French Web pour assister à un atelier sur la gamification. Animé par Nicolas Gaume, fondateur de Mimesis Republic et Fabien Baunay de Brandtainers, cet atelier nous apporte quelques clés sur le sujet.

La gamification ou ludification en français, c’est quoi ? Il s’agit du transfert des mécanismes de jeux dans d’autres domaines. On l’intègre à la famille des moyens qui font parti d’une stratégie digitale comme les apps ou les pages fan Facebook par exemple pour amener le joueur à réaliser des actions jugées contraignantes comme remplir un questionnaire.

L’idée ? Jouer sur la prédisposition de l’Homme à jouer. Plutôt la femme que l’homme d’ailleurs, qui représente un grande partie des joueurs. La moyenne d’âge, elle, s’élève plus qu’on ne l’aurai imaginé avec un âge moyen de 38 ans.

Quelques points clés sur la gamification :

 

  • Sujets et fun ne sont pas liés

Comment ça faire pousser des tomates n’a rien d’amusant ?
Allez donc dire cela aux joueurs de Farmville, de Zynga, qui sont plus de 250 millions par mois dans le monde à arroser leurs légumes virtuels ! Plus sociaux, plus immersifs, ces jeux remportent un franc succès notamment grâce à la virtuosité, autrement dit la capacité à maîtriser un ecosystème, ici une ferme, sans en avoir le talent en réalité.

  • Le succès en 3 étapes

Acquisition, engagement, rétention. Tout est dit, ou presque. Mais comment on y arrive ? Nicolas Gaume nous donne des éléments de réponses : la première connexion est décisive, la prise en main doit être facile, le cadre de jeu agréable. Le joueur doit vivre une réelle expérience, avoir un intérêt à revenir et à faire participer ses amis.On intègre alors les invitations entre amis par  exemple . Et surtout, le joueur doit sentir que le niveau de progression est à portée de main avec des rewards pour chaque étapes passées.

Oui mais attention ! Si c’est trop facile, on voit apparaître une « fatigue social ». La peur de l’échec face à ses amis doit donc être présente, il s’agit alors de doser savamment peur de perdre et envie d’être récompensé.

  • Les 3 C

kezako ? Les 3 “C” correspondent à la structure que vous devez donner à l’expérience du joueur : Character, control, camera. Traduisez la façon dont le joueur va être représenté dans le jeu, le gameplay ou la jouabilité du jeu et enfin l’interface, ce qu’il pourra visualiser pendant son expérience. Dans le cadre des jeux sur Facebook, le paramètre character est d’autant plus fort que l’on joue avec sa réelle identité. De même, jouer avec ses amis permet de confronter nos scores, nos situations, entretenir un lien virtuel avec eux et d’obtenir une certaine reconnaissance.

Intégrer les logiques ludiques dans la stratégies des marques peut donc , lorsque ces quelques règles de base sont assimilées, s’avérer être un levier fort intéressant.